Personne ne m’avais jamais autant déçue
Aujourd’hui je le sais je t’ai perdu
Inexorablement je le sens, je me noie
Car tu m’as bléssée, tu m’a trahis maintes fois
Alors aujourd’hui de cette vie je ne veux plus
Jour après jour tu m’as détruite, tu m’as rompue
Petit à petit la lame tu as enfoncée
Je te hais regarde le mal que tu me fais
Crève en enfer, ta vue je ne supporte plus
Tu es comme une bête affamée qui s’en va repue
Toujours à la recherche d’une nouvelle proie
Dont un jour tu le sais tu te saisira
Mais tu laisses derrière toi des âmes égarrées
Privées à jamais de toute leur naïveté
Devenues incapables d’aimer à nouveau
Car lentement tu a su creuser leur tombeau
Dans la nuit leur confiance tu a su acquérir
Le jour ton vrai visage tu leur laisse découvrir
Alors coulent les sangs dont tu t’abreuves
Lentement de la mort ils rejoignent le fleuve
Tu te delectes de ces sourires que tu detruis tour à tour
La mort, je la sens qui s’insinue lentement
Elle se glisse sous ma peau, dans mes veines, dans mon sang
Mais avant de partir je voudrais te detruire
Avoir main mise sur ton âme que tu ne puisse fuir
Que ton âme tourmentée te mène à la falaise
Loin du silence ton enfer s’ouvrira sur les braises
Emmène avec toi ta haine et ta soif de vengeance
Que plus personne tu n’emmène dans ta danse
Les ombres tournoient, m’enveloppent de leur voile
Lentement je m’en vais rejoindre les étoiles
Je tai laissé gagner, je me sens glisser
Me voila perdue pour l’éternité