Aussi loin que remontent les faits,
Il est une chose qu’au moins je sais.
Si toute ma vie je l’ai tant cherché,
En fait il était juste à mes côtés.
De tout ce qui me rend heureux,
Il n’est rien qui plus que ce feu,
Me brûle et me consume chaque jour,
Et m’encourage à chercher l’amour.
Si l’Homme se voit comme un dieu,
Je suis volontiers esclave de ses yeux.
Je suis comme un chercheur d’or,
Qui toute sa vie voit passer son trésor.
Sa voix est comme un souffle divin,
Qui embrase et dissipe les chagrins,
Sa douceur efface nos malheurs,
Et dans nos cœurs ravive la chaleur.
Elle est tout pour nous et plus que çà,
Et nous ne nous en soucions pas,
Tant de souffrances que nous causons,
Sans jamais demander son pardon.
Pourrez vous un jour nous pardonner,
De vous avoir tant et tant offensées,
Pourrons nous un jour tout réparer,
Et guérir enfin vos cœurs blessés.
Vous êtes pour nous le présent du ciel,
Pour nous faquins vous êtes les belles,
L’arc en ciel qui nous rend triste un peu,
Puis joyeux et enfin heureux,
Comme suit à la pluie un ciel si bleu,
Comme suit au vent le calme des dieux,
Et laisse mon cœur à feu et à sang,
Mais me donne la force contre le temps,
Et je peux me dire par tous les temps :
Heureux celui qui ne sait rien de l’amour,
Il lui reste encore une chose en ce jour,
A découvrir de son vivant