Moi, un homme Format imprimable
Je ne me trouve guère tolérant Je juge avant de connaître Je fais tout un procès, je condamne Je fais semblant Rigole sans humour et suis poli quand j’insulte En résume, je ne suis pas bien fier de moi Je trouve par ailleurs ces défauts encore plus méprisables Quand ce sont les autres qui les portent à mes yeux Cela est sûrement dû au fait que je pense ces défauts Etre plus modérés chez moi que chez eux Encore de la vanité me direz-vous ? Peut-être bien Peut-être aussi que mon plus gros défaut est celui-là même que De considérer ces traits de caractère humain comme des défauts Ou même encore d’envisager tout simplement la notion de défaut Car n’y a-t-il pas ni mal ni bien ? Le bien et le mal ne se confondent-ils pas ? En ce cas toutes personnes devraient être pourvues Des caractères définis par moi-même comme mal précédemment ainsi ils possèderaient par la même occasion le contrepoids positif La “qualité” ici
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