Poeme Amour

Encore et toujours monotone



L’aube toujours rougeoyante enfin se lève
Révélant la campagne sous ses habits d’or
L’incessant combat entre la nuit et le jour s’achève
Laissant place au réveil des âmes et des corps.

Les pâles rayons de cette sublime aurore
Dissipent la brume, laissée par le sommeil
Me voilà donc un peu moins jeune que la veille
Le poids des ans inéxorablement me ramène vers la mort

Que n’ai-je vu de cette splendide lueur ?
Qui me rapproche des ses dures heures de labeurs
Triste qu’est ma vie sans aparat ni même éclat
On recommence encore une fois, encore une fois

C’est ce pathétique rituel qui commence maintenant
J’allume le poste, mauvaise nouvelles en excès :
Trois morts lors d’une prise d’otage, guerre en Iran
Je suis sourde aux cris de ces victimes de la société

Je m’en vais vers ce travail monotone et éphémère
Trimer pendant des semaines pour un salaire de misère
Une larme roule le long de ma frèle joue
A peine de quoi nourrir mes tendres "petits bouts"

Le poids des heures me fatigue, je baille
Et l’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre
Ferme les branches d’or de son rouge éventail




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