Poeme Amour
Simples fresques
La fuite est verdâtre et rose Des collines et des rampes Dans un demi-jour de lampes Que vient brouiller toute chose.
L'or sur les humbles abîmes, Tout doucement s'ensanglante. Des petits arbres sans cimes Où quelque oiseau faible chante
Triste à peine tant s'effacent Ces apparences d'automne, Toutes mes langueurs rêvassent, Que berce l'air monotone.
2
L'allée est sans fin Sous le ciel, divin D'être pâle ainsi : Sais-tu qu'on serait Bien sous le secret De ces arbres-ci ?
Des messieurs bien mis, Sans nul doute amis Des Royers-Collards, Vont vers le château : J'estimerais beau D'être ces vieillards.
Le château, tout blanc Avec, à son flanc, Le soleil couché, Les champs à l'entour : Oh! que notre amour N'est-il là niché !
|
|